posté
le 31/10/2021 15:22, Mis à jour le 01/11/2021 13:22
Il a dû moderniser le logiciel qu’il avait trouvé à ce jour pour rédiger une plainte. Un nouvel appel d’offres sera lancé.
Malgré quatre années de travail, le logiciel Scribe, qui remplace l’actuel logiciel de rédaction des réclamations, a supprimé la divulgation de French Inter. Selon ce dernier, la facture s’élève à 11,7 millions d’euros. Une option qui fait grincer des dents dans les rangs de la police nationale. « Ce n’est pas la plus grosse perte financière depuis des années maintenant », a déclaré un responsable du syndicat de la police à French Inter. Un nouvel appel d’offres sera lancé.
Né le 9 novembre 2017, un contrat a été passé avec la société Capgemini pour le développer, et des enquêteurs de terrain ont été associés au projet. La bataille s’ensuivit une à une. Au bout de deux ans, le chef de projet a quitté la moitié de son équipe. L’année dernière, l’audit de Capgemini a révélé que des problèmes d’architecture fragilisent le projet. Malgré l’annonce d’un progiciel général pour tous les services de police fin 2019, début 2020.
Le logiciel est actuellement rejeté par les enquêteurs : « pas très intuitif, vrai fleuret », selon French Inter. « La police pourra avoir de vrais arbres, de vrais liens sur l’écran et d’autres fichiers et logiciels internes », ont rapporté les médias. « A l’époque, tout se passait bien sur un projet numérique qui avait un pouvoir policier énorme : le projet Neo (un système logiciel d’équipement informatique embarqué pour les agents sur le terrain, smartphones et tablettes). attendez-vous à ce que tout se bloque bien sur Scribe », conclut une personne proche du dossier et du média.
De nouveaux appels d’offres devraient être lancés d’ici un mois pour des livraisons de nouveaux logiciels d’ici 2024.
À voir aussi – Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Edwy Plenel… visés par des logiciels espions : Amnesty International conclut l’affaire Pegasus